Accueil > Le mag > Bibliographie > Livre : Mon potager de vivaces - Conseils d’Expert Aymeric Lazarin

60 légumes perpétuels à découvrir ! Oca du Pérou, poire de terre, ail rocambole, chou crambé...
Quelques extraits choisis ci-dessous :


Entretenir un potager de vivaces

Une fois votre potager créé, il faut apprendre à l’entretenir. Bien que les besoins d’une culture de légumes vivaces soient limités, certaines interventions sont tout de même nécessaires, et quelques démarches préventives sont à connaître.

Un potager autonome

Finis les grands travaux du sol à chaque printemps et/ou à chaque automne, finies les tâches de semis et de plantation qui peuvent parfois durer des heures et reviennent sans cesse, finies les tailles répétées et indispensables qui visent à accélérer la croissance des légumes frileux afin de garantir les récoltes avant l’hiver ... Grâce aux légumes vivaces, le potager n’a plus besoin de vous : il est autonome. Exceptés quelques binages printaniers, quelques arrosages estivaux et un bon paillage automnal, votre potager pourra se passer de vous (. .. si tant est que vous acceptez de vous passer de lui) !

Vous ne devrez plus travailler au potager, mais vous contenter simplement de veiller sur lui. Le jardin vivace est en effet un jardin équilibré. Les attaques des ravageurs et l’apparition de maladies y sont réduites, voire complètement absentes, et les cultures, en se développant à leur rythme, sont en bonne santé. Comme le choix des espèces est adapté au sol et au climat qui régissent la parcelle, il n’est pas nécessaire de maintenir le jardin « sous perfusion », comme c’est encore souvent le cas dans les potagers traditionnels, où les apports en eau et en engrais sont fréquents et indispensables.

LA RICHESSE BIOLOGIQUE DE LA TERRE

Évaluer la richesse de la terre de votre jardin est avant tout une affaire d’observation. La couleur est l’un des premiers indicateurs : plus la terre est noire, et plus elle est riche en matière organique, c’est-à-dire en matière nutritive à venir. Au printemps, dès le retour de la douceur, donnez quelques coups de pelle. Plus la terre est fibreuse, aérée et légère, et plus la matière organique est présente. De même, plus vous observez une présence importante de vers de terre, de galeries et de micro-organismes, plus votre sol est riche biologiquement. Un sol vivant est un bon sol pour être cultivé !

À l’inverse, si la terre est compacte, lourde et sans galeries, sans vers, et sans éléments fibreux en décomposition, cela signifie que la richesse en matière organique est limitée, et que des apports de fumier et/ou de compost peuvent s’avérer indispensables (voir p. 26). Pour vous aider à identifier les principales caractéristiques de votre sol, sachez que, comme pour le pH, la présence de certaines plantes peut vous donner des indications précieuses (voir tableau ci-dessous). Bien sûr, toutes les propriétés que nous venons d’aborder peuvent être obtenues grâce à une analyse de terre réalisée en laboratoire. Mais cette démarche, complexe et très poussée, est également très coûteuse. Par ailleurs, elle peut s’avérer superflue si vous suivez bien les conseils d’observation ci-dessus.

LES PLANTES INDICATRICES DE LA RICHESSE DE LA TERRE

Plantes indicatrices

Sol correspondant

Chardon
Liseron
Plantain
Pissenlit

Argileux, lourd, qui retient facilement l’eau

Chénopode
Moutarde
Ortie

Sol riche en azote

Prêle
Menthe
Angélique
Consoude

Sol humide en permanence

Amarante
Oseille
Marguerite

Sol acide

Coquelicot
Genévrier
Noisetier

Sol calcaire

En savoir plus ou acheter ce livre : http://boutique.terrevivante.org/librairie/livres/277/jardin-bio/conseils-d-expert/458-mon-potager-de-vivaces.htm


par Fanny


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